La crise du Covid-19 a forcé nos villes à trouver des réponses à des problématiques jusqu’alors inédites, et pourrait être l’occasion de repenser notre approche globale des transports, de la mobilité et de l’urbanisme en général.

Le recours à la bicyclette est l’une des solutions privilégiées par la population après le confinement, mais elle nécessite des pistes cyclables, peu répandues en France. L’urbanisme tactique qui consiste à créer à peu de frais et rapidement des infrastructures provisoires de ce type, peut répondre efficacement à ce problème.

Le chrono-urbanisme joue quant à lui sur les effets d’horaire : faire commencer les salariés d’un même quartier à des heures légèrement différentes par exemple, afin d’éviter qu’ils ne prennent pas tous le métro exactement au même moment.

Les solutions : chrono-urbanisme et dé-mobilité

La dé-mobilité vise à limiter les déplacements forcés, c’est le cas du télétravail par exemple. Pourquoi ne pas favoriser ce comportement et créer des espaces de travail en pied d’immeuble, aux côtés des commerces et des services?

La solution des transports en commun atteint actuellement ses limites. C’est donc l’occasion de repenser la ville, trop dense et agglutinée. Cette crise est l’opportunité de commencer à réfléchir collégialement à la résilience de nos villes face à ce type de crises.

Tous ces points sont présentés et développés dans la très intéressante vidéo de la chaine YouTube demainlaville.com de la fondation Bouygues Immobilier.

Photos : Twitter