Agnès Evren, porte parole impliquée
Très impliquée dans les questions d’éducation et investie en politique depuis son plus jeune âge, Agnès Evren est aujourd’hui porte-parole de Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate à la Mairie de Paris pour 2014. Élue depuis 2001 dans la capitale, nous nous sommes penchés sur le parcours original d’Agnès Evren, qui a su enrichir son engagement public d’une expérience de chef d’entreprise.
Du ministère de l’Education à celui de l’Economie
Politiquement, Agnès Evren fait ses premières armes auprès de Jean-Michel Dubernard, député UMP du Rhône, à partir de 1996. Dès 2002, après avoir participé à la campagne présidentielle de Jacques Chirac, on la retrouve aux côtés de Luc Ferry au ministère de la Jeunesse, de l’Education et de la Recherche. Elle y occupe les postes de conseillère parlementaire puis de chef de cabinet du ministre. C’est au cours de ces premières expériences qu’elle s’intéresse plus particulièrement aux questions d’éducation. En 2004 toutefois, Agnès Evren quitte l’univers ministériel pour le secteur privé et crée une société de conseil en communication institutionnelle.
Agnès Evren signe son retour aux responsabilités publiques quatre ans plus tard, lorsqu’elle intègre le cabinet de Xavier Darcos. Ce dernier est alors ministre de l’Education nationale dans le gouvernement de François Fillon. A ce poste, elle retrouve ses sujets de prédilection que sont la jeunesse et l’éducation. En juin 2009, M. Darcos quitte l’Hôtel de Rochechouart pour devenir ministre du Travail : Agnès Evren l’y suit.
En mars 2010, Agnès Evren rejoint François Baroin qui occupe à la fois les fonctions de ministre du Budget et de porte-parole du gouvernement. Deux postes à responsabilité dans le gouvernement Fillon qui permettent à l’élue parisienne de prendre toute la mesure de l’exercice du pouvoir. Lorsque M. Baroin est nommé ministre de l’Economie et des Finances en 2011, Agnès Evren décide de l’accompagner. De cette période, la jeune femme politique a indubitablement retiré une véritable connaissance du fonctionnement de l’Etat et de son budget, comme elle aime le rappeler.
Un ancrage local à Paris : l’investissement municipal d’Agnès Evren
Née à Paris, le choix d’Agnès Evren s’est naturellement porté sur sa ville natale au moment de son premier engagement électoral. Elle figure ainsi sur la liste de René Galy-Dejean pour les élections municipales en 2001 dans le 15e arrondissement. Élue, elle devient adjointe au maire chargée des conseils de quartier, une position qui lui permet d’être à l’écoute des habitants et de leurs préoccupations, tout en se familiarisant aux enjeux qui touchent à la gestion locale d’un arrondissement.
Pleinement investie dans ce rôle, c’est donc sans aucune hésitation qu’Agnès Evren décide de renouveler son engagement municipal en 2008. Elle est réélue dans le 15e arrondissement, devenant adjointe au maire chargée de l’enseignement secondaire et des universités. Une délégation qui semble lui correspondre parfaitement après ses différents passages au ministère de l’Education nationale.
Agnès Evren est ainsi reconnue pour sa compétence sur les questions d’éducation, mais également pour sa sensibilité aux thématiques sociales, qu’elle entend pleinement assumer dans le cadre de ses fonctions municipales.
Son action dans la campagne de NKM
En tant que porte-parole de Nathalie Kosciusko-Morizet pour les élections municipales de 2014 – aux côtés des trois autres jeunes conseillers de Paris que sont Vincent Roger, Valérie Montandon et Pierre-Yves Bournazel – Agnès Evren s’affirme comme un relai actif pour la candidate UMP. Notamment sur les réseaux sociaux, au premier rang desquels Twitter. Avec NKM, elle partage une même vision du développement économique de Paris. Pour elle, la politique économique du maire sortant s’est résumée à l’augmentation de tous les impôts, qui pèsent très lourdement aujourd’hui sur les entrepreneurs et sur le pouvoir d’achat des classes moyennes. Ce que l’élue du 15ème s’emploie à démontrer au jour le jour, dans les médias mais aussi sur le terrain, auprès des Parisiens. Agnès Evren prône également la présence de plus de personnes issues de la « société civile » dans le monde politique.
Sur la question du logement, Agnès Evren considère que la politique mise en œuvre dans ce domaine depuis 2001 s’est faite au détriment des classes moyennes et appelle à un changement radical de méthode en privilégiant la construction de nouveaux logements affectés en priorité aux classes moyennes alors que la municipalité sortante dépense des sommes considérables pour racheter des immeubles et les transformer en logements sociaux.
Chef d’entreprise dans le secteur du conseil et de la communication, Agnès Evren n’oublie pas non plus le domaine de la fiscalité. En France, et plus particulièrement à Paris, les entreprises ont souvent l’impression d’être traitées comme des « tiroirs caisse » alors qu’elles devraient être nos partenaires argue-t-elle. Elle dénonce les « gabegies » et la mauvaise gestion de la municipalité actuelle et prône une meilleure maitrise des dépenses publiques pour une maitrise fiscale. Avec l’équipe campagne de NKM, Agnès Evren prône « zéro impôt supplémentaire » pour les Parisiens. Enfin, concernant l’éducation, sa spécialité, elle propose de revenir sur la réforme des rythmes scolaires en engageant une véritable concertation avec les acteurs concernés, parents d’élèves et communauté éducative.
Forte de ses expériences au cours de la présidentielle de 2002 avec Jacques Chirac, et des campagnes pour les élections municipales de 2001 et 2008, Agnès Evren s’est ainsi imposée comme une figure centrale dans le dispositif de Nathalie Kosciusko-Morizet pour entreprendre la reconquête de Paris en 2014. Aujourd’hui elle apparaît comme une figure nouvelle et atypique sein de la « génération quadra » de la droite parisienne, une de ces personnalités à suivre jusqu’à la fin de cette campagne.