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Eiffage présente la ville durable du futur

Les défis à relever pour les villes du futur sont aussi nombreux que variés. L’entreprise de construction Eiffage dévoile sa vision innovante des milieux urbains d’ici 2030. Au programme, des thématiques clés comme l’énergie, les technologies, l’environnement et la démographie. La ville de demain saura-t-elle s’adapter aux évolutions de la société ?

En partenariat avec Dassault Systèmes (leader mondial des logiciels) et POMA (spécialiste de transport par câble), Eiffage a mené ses recherches sur trois sites confrontés à des problématiques variées, notamment au niveau climatique : Marseille, Strasbourg et enfin la communauté d’agglomération grenobloise en Isère.

IMAGE_2010_01_04_1028295Au cœur de son propre laboratoire de recherche appelé « Phosphore » Eiffage présente les trois principaux thèmes de sa nouvelle vision urbaine : des éco-mobilités douces et rapides, des énergies renouvelables à différentes échelles (par exemple entre un immeuble neuf et un plus ancien, mais aussi à l’échelle du quartier), et enfin des nouveaux modes d’habitation et de construction.

Ainsi, un des bâtiments pensé par Eiffage permet par exemple de transformer un T2 en T3 en ajoutant une pièce qualifiée d’amovible, sans le moindre impact phonique ou thermique. Une personne âgée peut ainsi agrandir son logement afin d’accueillir un étudiant ou une aide à domicile. Phosphore se concentre ainsi sur les évolutions sociodémographiques qui attendent les paysages urbains de demain.

L’éco-mobilité au goût du jour

En urbanisme de manière générale, concevoir un bâtiment peu énergivore sans se soucier des modes de déplacement n’a pas grand sens. A Marseille puis à Grenoble, les équipes d’Eiffage ont imaginé des scénarios indépendants et cohérents, fondés sur des hubs multimodaux d’une part et les halles universelles d’autre part. Ces projets sont ensuite déclinés en fonction des spécificités territoriales.

Des hubs multimodaux permettent de séparer les flux de véhicules en transit des flux de véhicules à l’intérieur des agglomérations, tout en filtrant les véhicules polluants vers des parkings réservés et en ayant recours à tout un panel de transports en commun décarbonés.

Les halles universelles sont des équipements multifonctionnels qui offrent mobilité et services urbains accessibles à moins de cinq minutes à pied. Elles fonctionnent en réseau comme des stations-relais de transport, et sont donc implantées de manière régulière dans le paysage urbain.

L’énergie : priorité absolue

Selon les prévisions mondiales, la population urbaine est censée croitre fortement jusqu’en 2030, avant de se stabiliser à 6,8 milliards d’urbains en 2050. Cela signifie que près de trois milliards de nouveaux urbains sont attendus en une génération, soit quasiment la moitié de la population mondiale actuelle.

Les villes produisent actuellement plus de 70 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone, tout en consommant deux tiers de l’énergie de la planète, et en rassemblant près de 80 % de ses richesses. Les enjeux énergétiques urbains sont donc une priorité absolue. Au-delà des prévisions climatiques et de la recherche en énergies renouvelables, Eiffage prend en compte les évolutions de la société (comme le vieillissement de la population ou les familles à géométrie variable) afin de mesurer leur impact sur les lieux de résidence.

Nouveaux modes d’habitation

Dans le cadre de son laboratoire Phosphore, Eiffage a défini son propre référentiel Haute Qualité de Vie®, un standard méthodologique pour répondre aux enjeux d’un développement urbain durable. Les cinq principes clés du standard défini par Eiffage sont le respect du génie territorial en prenant en compte les spécificités naturelles et culturelles des lieux, la gestion calculée des flux et des mobilités. une sobriété et efficience énergétique des techniques de construction et d’exploitation, une cohésion santé et bien-être et, enfin, la prévention des risques afin de réduire la vulnérabilité des constructions.

Les solutions préconisées par Phosphore devraient donc permettre de créer d’ici 2030 des espaces publics mieux partagés ainsi que des logements modulables adaptés aux nouveaux modes de vie urbains. Reste à voir si ce projet deviendra ou non un exemple à suivre pour d’autres grandes agglomérations françaises.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site officiel du laboratoire Phosphore.